Simplewins journal #5

Ascensia Diabetes Care a comme but de simplifier la vie des patients diabétiques et des professionnels de la santé qui les assistent. Nous faisons ceci, non seulement en développant des nouveaux produits, mais également en offrant et en partageant des informations utiles. Cette filosophie est aussi appliqué sur notre site web et le journal SimpleWins renouvelé.

A la demande de la Diabetesliga, le médecin sportif Luk Buyse accompagne pour la troisième fois un groupe de participants au Passo Dello Stelvio, l’ascension le 13 juin du célèbre col alpin italien par des cyclistes amateurs passionnés atteints (ou non) de diabète. Le Passo Dello Stelvio est ouvert à tous, qu’on soit diabétique ou non, et a pour objectif d’attirer l’attention sur le fait qu’on peut être à la fois diabétique et physiquement dynamique, tout en récoltant des fonds pour la recherche sur le diabète. Un entretien au sujet de cet accompagnement médical et l’envie de se dépasser. “Nous n’avons encore jamais vu quelqu’un abandonner pendant l’ascension.”

“Je suis membre du conseil d’administration et du groupe de travail prévention de la Diabetesliga et moi-même un fervent cycliste”, raconte le docteur Buyse dans son bureau du BLITS, le Laboratoire Bruxellois pour l’Effort et le Sport d’Elite, de la VUB. “Ce matin, je suis venu à vélo de mon cabinet situé à Lauwe, près de Menin, jusqu’à Bruxelles. Logique donc que j’aime collaborer à l’accompagnement des participants au Stelvio. A la VUB, nous possédons quelques atouts nationaux et internationaux lorsqu’il s’agit d’entraînement et d’accompagnement sportif. Nous avons ainsi développé le double test à l’effort maximal afin de détecter le surentraînement.”

Quel est votre rôle précis au sein de l’organisation?

“Je suis responsable de la présélection et de la sélection des candidats. Tout le monde remplit à l’avance un questionnaire portant sur son passé médical. S’ajoute à cela un volet comprenant des questions à caractère sportif: êtes-vous sportif ou non, l’avez-vous été, etc. Enfin, il y a une partie sur la motivation à participer. Nous trouvons les candidats par le biais de la Diabetesliga, de certains médecins, d’autres trouvent eux-mêmes le chemin via les médias sociaux, etc. Chaque fois, nous devons malheureusement décevoir certaines personnes. Pour commencer, le diabète ne peut évidemment pas être cause de complications cardiaques ou orthopédiques sérieuses. Nous sélectionnons aussi les candidats d’après leur profil diabétique, car à chaque édition, nous mettons  l’accent sur un autre aspect. Cette année, notre but est de mettre surtout en avant le diabète de type 1. Ceci nous mène à un public relativement jeune. Nous visions d’abord les 18 à 27 ans, car nous savons que c’est un âge difficile pour réguler son diabète avec discipline tout en persévérant dans la pratique du sport et l’exercice physique. Le seul hic, c’est que le Stelvio tombe en pleine période d’examens. Déplacer la date n’est pratiquement pas faisable. Nous avons donc élargi notre public cible aux 25 à 35 ans, avec une marge plus grande en termes d’âge et de type de diabète.”

On peut et on doit même faire du sport quand on est diabétique. Mais quels sont les critères pour le Stelvio?

“D’un point de vue médical, nous sélectionnons les candidats en fonction d’affections qui pourraient empêcher l’ascension. Ils sont donc soumis à un test d’effort cardiologique, à moins que nous disposions des résultats d’un test effectué au cours des six derniers mois. Ce check-up cardiologique est essentiel. Ce n’est qu’après qu’on peut entamer le programme d’entraînement intensif. Mon frère a participé l’an dernier: il pèse 124 kilos et est prédiabétique. C’est donc tout à fait possible, car il a de la volonté et son état de santé général est OK. Certaines personnes investissent dans un équipement cycliste complet spécialement pour le Stelvio, vélo y compris! Partant de là, on peut commencer à travailler à sa condition. En matière de régulation du diabète, on a des gens qui ont une pompe, d’autres qui se piquent et d’autres encore qui prennent des cachets… peu importe, ce qui compte, c’est que le suivi médical soit bon. Une mesure continue de la glycémie, combinée à une pompe est certainement utile. Les nouveaux types de pompes prévoient même l’évolution de la glycémie sur base de la tendance des dernières dizaines de minutes. Elles vous mettent en garde contre une hypo et arrêtent provisoirement l’apport d’insuline. Mais quel que soit le mode de traitement, tout le monde peut faire l’ascension du Stelvio, à condition que le cœur et les jambes soient en ordre. Quoi qu’il en soit, c’est un énorme défi, avec des dénivelés de 7 % en moyenne, le kilomètre le plus ardu affichant même 9,5 % et certaines côtes grimpent même de 14 % . Il n’y a pas beaucoup de possibilités de souffler en chemin.”

Avec quelle intensité faut-il s’entraîner et est-ce à la portée de tout le monde?

“Après le contrôle cardiologique, les participants peuvent se rendre dans un des sites du laboratoire sportif Energy Lab pour un test d’effort. Lors de l’augmentation progressive de la charge sur un vélo d’appartement, on détermine à quel moment le participant passe d’une puissance aérobie à une puissance anaérobie et donc quand les muscles commencent à produire de l’acide lactique. Sur base des résultats, il reçoit alors un programme d’entraînement personnel. Il s’agit typiquement de cinq entraînements par semaine, à effectuer le plus souvent personnellement. On peut tout de suite échanger des infos avec l’Energy Lab et faire adapter son programme. On développe ainsi progressivement sa condition physique. Ces trois dernières années, nous n’avons rencontré aucun problème majeur lié à l’entraînement. Les personnes qui risquent de faire des hypoglycémies connaissent leur corps mais doivent apprendre à gérer des efforts de longue durée. En fonction du type de diabète et du traitement, ils doivent adapter leur régime d’insuline et manger davantage avant, pendant et après l’effort… Tout cela est déterminé. Nous participons aussi à un certain nombre de circuits à titre d’entraînement collectif, comme l’Omloop van Vlaanderen (50, 82 ou 120 kilomètres). Pour chaque type de participant, il y a des accompagnateurs: endocrinologues, médecins sportifs, infirmiers en diabétologie, etc., tous participent à vélo. Moi-même, je participe à l’ascension du Stelvio avec le groupe  – l’an dernier, je l’ai fait en 2 heures 20 minutes – et ensuite je redescends avec un vélo électrique pour assister tous les retardataires. Personne ne reste seul à l’arrière.”

Conclusion: tout le monde est gagnant dans cette rude ascension?

“Socialement, il est très important de continuer de bouger et de faire du sport quand on est diabétique. De préférence avec d’autres, en groupe; chaque effort compte! Faire du sport est bénéfique tant pour le diabète de type 1 que 2, afin de prévenir des complications grâce à l’influence positive sur le ‘ménage glycémique’. Chaque pour cent de baisse de l’HbA1c entraîne une baisse des complications micro- et macro-vasculaires. Quand on est jeune surtout, c’est un investissement capital dans sa santé. Et ceux qui ont participé au Stelvio, ont généralement attrapé le virus et continuent de faire du sport.”

Interview: Wieland De Hoon

www.passodellostelvio.be

Il y a plus de dix ans déjà, l’éducatrice en diabétologie de l’UZ Brussel Mahjouba Hamddan-Lachkar a jeté les bases d’un meilleur accès au traitement diabétique pour les enfants de la ville marocaine de Tétouan (dont elle est elle-même originaire). Le mois dernier, elle s’est rendue sur place avec l’équipe complète de diabétologie de l’UZ Brussel pour y aider à organiser le premier cross pour enfants diabétiques.

Un engagement qui a fait bouger les choses puisque l’Hôpital Universitaire de Rabat, la capitale du Maroc, a voulu en savoir plus sur la thérapie à l’UZ Brussel. Comment tout a commencé? En 2003,  Mahjouba – Macha pour les amis –  a rencontré dans sa ville natale de Tétouan deux diabétologues marocains qui partageaient sa vision sur la nécessité d’une meilleure information, de meilleurs contrôles et d’un meilleur traitement pour une meilleure qualité de vie pour les enfants atteints du diabète de type 1. Depuis 2004, elle y donne deux fois par an des séances d’éducation diabétique et s’occupe de camps de vacances. Chaque fois, elle a aussi ramené des échantillons sanguins à l’UZ Brussel pour le contrôle métabolique des enfants de Tétouan. Depuis 2014, les analyses de sang ont lieu sur place. En 2005, une asbl a été fondée. “L’an dernier, nous avons enfin voulu offrir à un petit groupes d’enfants la même thérapie qu’en Europe”, raconte Macha. “Au lieu de recevoir deux injections par jour d’un mélange d’insuline, un groupe de vingt-deux enfants reçoit à présent quatre fois par jour au moins un traitement intensif à base d’insuline à effet ultrarapide (avec Apidra et Lantus). Nous avons obtenu d’excellents résultats avec ce traitement: baisse des hypoglycémies sévères et du taux d’hémoglobine A1c, meilleure qualité de vie et moins d’hospitalisations.”

Pas dans un coin

Ce furent les tout premiers jeunes traités au Maroc sur base de cette thérapie. Les résultats ont été présentés par l’équipe en septembre 2014 lors de la conférence ISPAD à Toronto. “En janvier de cette année, nous sommes allés avec l’équipe complète de diabétologie de l’Hôpital pour enfants de l’UZ Brussel - soit 2 médecins, 2 infirmiers, 3 diététiciens, la secrétaire et la psychologue – au Maroc pour assister notre asbl dans l’organisation du premier cross sur mesure”, évoque fièrement Macha. “Six groupes d’enfants, garçons et filles confondus, ont couru pour faire fi à l’idée que les enfants diabétiques doivent rester assis dans leur coin et ne peuvent pas participer aux activités sportives, une idée encore largement répandue au Maroc. Le succès de notre thérapie a été repris par l’Hôpital Universitaire de Rabat. En juin, nous irons d’ailleurs l’y présenter. Espérons que notre approche sera adoptée plus largement au Maroc… Nous poursuivons en tout cas notre engagement.”

Un grand merci au Dr. Jesse Vanbesien, qui a assuré la continuité à l’UZ Brussel afin que l’équipe complète ait pu se rendre au Maroc.

La deuxième édition du Sugar Run Uurloop se déroulera à Boom dans le domaine De Schorre. Déjà inscrit? Les organisateurs de Blue Berry Jam entament en tout cas la dernière ligne droite pour que tout soit fin prêt.

Diabétique ou non, le tout est de participer à la course. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce deuxième Sugar Run une fête pétillante. Chacun court un maximum de kilomètres pendant une heure au profit de la Diabetes Liga. Oubliez les pistes en tarmac ennuyeuses, ici, on vous a concocté un parcours de deux kilomètres dans un décor fascinant de caillebotis, sur le terrain de Tomorrowland à Boom près d’Anvers. Le Sugar Run Uurloop à Boom est destiné en premier lieu aux coureurs, mais les organisateurs ont tout mis en œuvre pour en faire un événement pour toute la famille. Un sponsoring généreux et un sacré engagement ont permis de mettre sur pied un fabuleux programme:

  • 9 h : ouverture secrétariat
  • 11 h : coup d’envoi du Sugar Run Uurloop
  • 12 h : ouverture de la tente wok
  • 13 h : proclamation du montant récolté grâce aux kilomètres parcourus
  • 13h30 : conduite test Elliptigo

Tout au long de la journée, les enfants s’en donnent à cœur joie sur le parcours à obstacles, tandis que les sportifs se détendent à la terrasse. Blue Berry Jam est une asbl qui réunit des fonds pour la bonne cause avec des moyens limités. Vous voulez donner un coup de main? C’est possible! Comme bénévole lors de l’événement même? Envoyez un courriel ou partagez simplement cette initiative avec vos amis. Notez aussi la date du 5 juillet dans votre agenda, car l’édition d’été du Sugar Run aura alors lieu à Duffel. Inscrivez-vous dès maintenant: les places sont limitées. Et vous ne voudriez pas manquer ça?

http://blueberryjam.be

“VOUS MANGEZ L’EQUIVALENT DE 13 MORCEAUX DE SUCRE PAR JOUR! Aï, contrairement à ce que vous pensiez, vous consommez plus de sucre qu’il ne faudrait pour votre santé. Du moins, d’après les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Celle-ci estime qu’un homme moyen ne devrait pas consommer plus de 12,5 morceaux de sucre par jour et une femme seulement 10 morceaux de sucre. L’OMS envisage même d’abaisser cette limite à respectivement 6 et 5 morceaux de sucre par jour.”

Notre résultat au Test du sucre, effectué sur le site web du journal De Standaard, nous a désappointés, car notre consommation de desserts (0) et de boissons sucrées (0) nous laissait penser que notre ingestion de sucre était somme toute limitée. Pourtant, il s’est avéré que nous avions consommé plus de 13 morceaux de sucre. Petite analyse avec Loes Neven du VIGeZ, le Vlaams Instituut voor Gezondheidspromotie en Ziektepreventie (Institut flamand pour la promotion de la santé et la prévention de maladies, ndlt.), qui a élaboré le test en collaboration avec la journaliste Lotte Alsteens du Standaard. “Le test veut faire prendre conscience aux gens de tous les produits qui contiennent du sucre et à quelle vitesse on atteint la quantité maximale autorisée”, raconte Loes Neven. “Il s’agit de portions et de taux de sucre moyens. En concertation avec la journaliste, nous avons regardé quels aliments constituent les principales sources de sucre et comment intégrer cette donnée dans un test assez simple. Cela nous a amenées à établir une liste d’aliments quotidiens sur laquelle on peut indiquer quels produits on consomme et en quelle quantité. A chaque produit et chaque portion, une quantité de sucre est associée, laquelle se traduit en nombre de morceaux de sucre de 5 grammes.”

En tant que consommateur modéré de sucre, il s’avérait que j’absorbe malgré tout 13 morceaux de sucre par jour…

“Par ‘sucre’, nous entendons toutes les formes de sucre: sucre de betterave, sucre de canne, morceaux de sucre, mais aussi tous les sucres ajoutés dans des produits comme les yaourts aux fruits ou les boissons sucrées. Nous prenons également en considération les formes concentrées que sont les sucres dans les jus de fruits, les sirops et le miel. Ces sucres naturels ont également été pris en considération, sur base à nouveau de la définition de l’OMS. Quant aux vitamines et minéraux qu’on y trouve, il vaut mieux les tirer d’un aliment à part entière, comme un morceau de fruit. Mieux vaut consommer le moins possible de produits transformés.”

VIGeZ s’occupe de la prévention de maladies, mais donnez-vous aussi des conseils spécifiques aux personnes atteintes du diabète par exemple?

“Nous rédigeons les recommandations alimentaires pratiques pour la Flandre, telles que présentées dans la pyramide alimentaire active. Celles-ci s’adressent aux personnes ‘en bonne santé’ à partir de six ans et sont rédigées pour l’information aux médecins, aux diététiciens et aux enseignants. Cette pyramide va d’ailleurs être revue sous peu sur base des recommandations théoriques du Conseil supérieur de la Santé. Il se peut qu’on aille vers un rapport recommandé quelque peu modifié entre les glucides, les lipides et les protéines dans notre alimentation quotidienne. Mais il ne faut pas non plus tout à coup accuser le sucre de tous les maux à la place des graisses, à qui on a conféré ce rôle dans le passé. Les diététiciens reviennent un peu sur cette idée. Nous voulons rester le plus équilibré possible dans nos recommandations, mais le sucre passait jusqu’à présent trop souvent entre les mailles du filet. Le problème des sucres ajoutés surtout reste sous-estimé. Le test du sucre du VIGeZ est une façon de communiquer un peu plus directement avec le grand public, ce que nous faisions trop peu ou pas jusqu’à présent. Nos recommandations générales pour une alimentation saine rejoignent par ailleurs les directives pour diabétiques. Mais nous leur recommandons évidemment des conseils alimentaires spécialisés.”

http://www.standaard.be/suikertest

Ingrédients pour 4 personnes

  • 100 gr de poireaux
  • 100 gr de pois mange-tout
  • 100 gr de brocoli
  • 100 gr de carottes
  • 400 gr de filet de skrei (ou dos de cabillaud)
  • 1 l de bouillon de poisson (dégraissé)
  • poivre
  • sel

Préparation

Rincez les légumes. Coupez les blancs de poireau en rondelles et le vert en fines lamelles. Emincez en biais les pois mange-tout. Détachez les bouquets de brocoli. Râpez finement les carottes. Coupez le filet de skrei en morceaux de 3 x 3 cm.

Portez le bouillon à ébullition. Pochez-y les filets de skrei pendant 2 minutes. Ajoutez le blanc de poireau, le brocoli, les carottes râpées et les pois mange-tout. Laissez cuire 3 minutes à feu doux. Ajoutez le vert de poireau.

Assaisonnez la soupe avec du poivre (et du sel). Laissez bouillir brièvement et servez.

Qu’est-ce que le skrei?

Skrei (‘vagabond’ ou ‘voyageur’ en Norvégien) est en fait un cabillaud d’hiver. En période d’accouplement, ce poisson fait un long voyage de la Mer de Barents vers les îles Lofoten, un archipel norvégien. L’eau y est en effet limpide et riche en nourriture; un environnement idéal donc pour pondre des œufs. Lors de ce voyage, le poisson parcourt des centaines de kilomètres, tandis que son alimentation se modifie. Sa chaire en devient plus ferme et plus blanche. Seul le cabillaud pêché en cette saison le long des côtes norvégiennes a droit à l’appellation skrei. La qualité du skrei est encore meilleure que celle du cabillaud. Caractéristiques pour le skrei sont les filets très blancs et fermes, particulièrement appréciés des amateurs de poisson. Le skrei n’est disponible que quelques semaines par an, de janvier à fin mars. Cette période peut se prolonger de quelques semaines. Une délicatesse qui n’est pas donnée mais à goûter absolument!

Ingrédients pour 4 personnes

  • 1 coucou de Malines de 1,5 kg (ou 1 poulet à rôtir)
  • 33 cl de bière brune
  • 4 échalotes (100 gr)
  • 3 oignons (150 gr)
  • 250 gr de champignons
  • 250 gr de carottes
  • 250 gr de petits pois (surgelés)
  • 1 dl de crème de lait
  • 40 gr de beurre
  • 3 feuilles de laurier, sel et poivre

Préparation

Découpez le coucou et faites dorer les morceaux dans le beurre. Baissez le feu avant d’ajouter les échalotes hachées, les oignons finement hachés, les rondelles de carottes et le laurier. Versez la bière dans la sauteuse et assaisonnez avec le sel et le poivre.

Nettoyez les champignons et coupez-les en quatre. Après une demi-heure de cuisson, ajoutez-les à la préparation, ainsi que les petits pois. Après 45 minutes, retirez les morceaux de volaille et réservez-les dans un plat.

Versez la crème de lait dans la sauteuse et laissez-la réduire jusqu’à ce que la sauce ait la consistance souhaitée.

Conseil de présentation. Nappez de sauce les morceaux de volaille et garnissez avec du persil ou de la ciboulette. Servez avec des pommes de terre nature ou des pâtes fraîches.

Au sujet du coucou de Malines

Les vrais gastronomes confirmeront que le coucou de Malines mérite sa place parmi les meilleures volailles. Cette poule fait par ailleurs partie du patrimoine culinaire belge. Le coucou de Malines est une poule élevée au sol et à croissance lente (min. 10 semaines). Pendant les dernières semaines, le coucou reçoit un complément de sarrasin et du lait en poudre, ce qui rend sa chaire particulièrement savoureuse.  Sa texture est fine, tendre et juteuse. Elle est en outre très pauvre en graisse, si bien qu’elle se prête à diverses préparations de niveau gastronomique.