Simplewins journal #1

Ascensia Diabetes Care a comme but de simplifier la vie des patients diabétiques et des professionnels de la santé qui les assistent. Nous faisons ceci, non seulement en développant des nouveaux produits, mais également en offrant et en partageant des informations utiles. Cette filosophie est aussi appliqué sur notre site web et le journal SimpleWins renouvelé.

Image: ARROW DOWN

Le JDRF Center for Beta Cell Therapy est un consortium international qui est coordonné depuis Bruxelles. Ce centre réunit des départements cliniques et de recherche de grande renommée issus de huit pays européens et a pour but de développer de nouvelles formes de thérapie cellulaire. En Belgique, le centre JDRF est situé sur le campus de la Vrije Universiteit Brussel. A travers le monde entier, des randonnées JDRF sont déjà organisées depuis plusieurs années.

Chaque année, ce sont près de 900.000 personnes qui participent aux quelque 200 courses qui se tiennent dans 8 pays et 4 continents. JDRF Pays-Bas Nederland a déjà fortement collaboré à la sensibilisation autour du diabète de type 1. Le JDRF Walk  qui se tiendra le samedi 14 juin dans la ville hollandaise d’Almere est un événement qui s’adresse aux personnes de tout âge et qui permettra de récolter de l’argent pour la recherche en matière de prévention, guérison et prévention du diabète de type 1. Les particuliers et les organisations – y compris de Belgique – ont la possibilité de former une équipe pour chaque édition et de se faire parrainer pour une randonnée d’environ 3 kilomètres par le biais de la plateforme de récolte de fonds en ligne. Pour l’édition de 2013, c’est l’équipe belge « Tuur » qui a participé (via www.hippoandfriends.com).

Le JDRF Walk est également une belle opportunité pour les personnes atteintes de diabète de type 1 ainsi que leur entourage (famille, amis et collègues) d’échanger des expériences. Outre la randonnée, d’autres activités intéressantes seront également proposées. Ainsi, d’importantes personnalités scientifiques présenteront les derniers développements dans le domaine de la recherche en matière de diabète de type 1. Ils répondront également à toutes vos questions. Des petits concerts et des animations pour les enfants seront également prévus. (www.jdrfwalk.nl

« Lorsque le diagnostic a été posé quand j’avais 16 ans, j’ai dû être hospitalisé pendant six semaines. J’ai été traité par un néphrologue (un spécialiste des reins) et il voulait me renvoyer chez moi avec quelques pilules. Contre le type 1 ! Un traitement était en tout cas fort compliqué. On me faisait chaque fois une piqûre de 8 unités d’insuline Organon. Il n’était pas encore possible à l’époque de mesurer soi-même son taux de glycémie. Ma mère m’accusait de feindre des états d’hypoglycémie afin de pouvoir manger des sucreries. Elle voulait que je devienne enseignant, mais j’ai finalement opté pour des études de médecine parce que je voulais aider à trouver une solution pour le diabète. La maladie a donc conditionné ma vie entière, et même mon choix d’études.”

Au début, votre diabète n’a pas très bien été pris en charge.

« J’ai commencé par prendre du semilente, et j’ai utilisé ce médicament jusqu’en 1988. Ce n’est qu’à ce moment-là que je suis passé à quatre piqûres quotidiennes. C’est fort tard, étant donné que ce traitement existait déjà dans les années septante. A cause de cela, j’ai perdu énormément de temps sur le plan médical. Je n’ai jamais utilisé de pompe et je m’administre du Novorapid et du Lanthus. Ne plus devoir subir des hypoglycémies nocturnes serait pour nous la plus importante amélioration dans le domaine de la qualité de vie. » 

Comment qualifierez-vous votre qualité de vie ?

« Mon état de santé général n’est pas très bon. Il me reste 5% de la vue et il y a deux ans, je suis tout a coup devenu sourd – je vous parle maintenant grâce à un petit émetteur FM qui renforce des ondes sonores sur mon appareil auditif. En 2002, j’ai subi une greffe du cœur. Tout ça est difficile à accepter, mais je reste quand même très actif. Ça me semble par ailleurs la seule façon de réagir face à la situation. »

Notre entretien a lieu dans les locaux de l’Association du Diabète. Etes-vous actif au sein de cette organisation ?

« Oui, je siège dans l’assemblée générale. En 1983, j’ai créé la section à Courtrai. Je suis également collaborateur pour les formations qui sont données aux éducateurs en diabétologie. L’Association est une importante source d’informations. Ça fait maintenant six ans que j’ai pris ma retraite en tant qu’infirmier, mais je ne suis plus vraiment au courant des dernières évolutions suite aux derniers développements concernant les incrétines (des hormones qui sont sécrétées par le système digestif après un repas et qui règlent la sécrétion d’insuline des cellules bêta pancréatiques, ndlr). Je m’informe par l’Association du Diabète, en écoutant des professeurs, en me rendant à des universités et en consultant la toile. Mais, on est vite dépassé. De nombreux infirmiers et éducateurs devraient d’ailleurs se rendre compte qu’ils sont dans le même cas. »

C’est pour cette raison que vous continuez à créer des sites web sur le diabète. Vous avez constitué une importante banque de données. 

« Je complète la banque de données de l’Association professionnelle des infirmiers diabétologues (BVVDE) dont je suis administrateur, mais je ne parviens plus à me rendre réunions d’administration. J’ai également réalisé une mise à jour de mon site web en le complétant avec plusieurs articles… en raison de mes problèmes de vue, je dois utiliser un écran 35 pouces ainsi que le logiciel ZoomText 10. Je sais également mieux lire des lettres blanches sur un fond noire. Je bénéficie également d’un soutien de l’Agence flamande pour Personnes handicapées (VAPH). »

Que voulez vous surtout atteindre au travers de votre site web qui s’adresse aux éducateurs ?

« J’estime que les diététiciens, les podologues et les infirmiers ont encore trop tendance à tout catégoriser. Pour l’éducation, il faut mettre en place une approche holistique. Organiser des consultations à plusieurs pourrait être une possibilité. Mon site web comporte de nombreuses informations sur l’alimentation. J’aimerais également qu’il y ait plus d’interaction en ligne sur le forum du diabète, mais il faudrait que ce soit modéré par des professionnels, comme c’est le cas aux Pays-Bas (Patiëntenforum). »

Vos problèmes visuels sont un sérieux handicap.

« Saviez-vous que je suis des formations de création de sites web – et j’aimerais également suivre des cours pour être au courant de la mise à jour de Dreamweaver 6 – mais que je ne peux plus y participer parce que je « retarde les cours » ? Il n’existe pas d’accompagnement pour personnes handicapées dans l’enseignement pour adultes, alors que cet accompagnement existe dans l’enseignement ordinaire. L’université de Hasselt réalise des recherches dans ce domaine et j’y collabore. »

Combien de personnes visitent vos sites web ?

« Mon propre site a 40.000 visiteurs par an, et celui de la BVVDE 23.000. Ce sont de beaux chiffres. Le nombre de visiteurs connaît une forte hausse lors des jours où j’envoie un bulletin d’informations. Ça me motive. C’est seulement dommage que je dois tout faire seul. Heureusement, je rencontre  beaucoup d’autres personnes lors des excursions pour personnes malvoyantes de l’association « Licht en Liefde » que j’aide à organiser. Et je reçois également beaucoup de soutien de mon épouse. »

Merci pour cet entretien!

(Entretien: Wieland De Hoon)

www.michielvandamme.be - www.bvvdv.org

Pas à Rio ou Sao Paulo, mais aux Pays-Bas, dans le « Nederlandse Sportcentrum Papendal d’Arnhem », pas moins de 132 enfants de 12 pays s’affronteront sportivement du 22 au 24 août pour remporter le trophée. L’équipe gagnante portera pendant un an le titre de champion du monde de foot pour jeunes diabétiques.
 
Chaque équipe qui se qualifie pour le tournoi international, rencontrera par ailleurs le vainqueur de la médaille d’or olympique (1996) et ambassadeur de l’événement, Bas van de Goor, ainsi que bien d’autres légendes du sport qui inspirent à penser positivement, à vous te au maximum et à atteindre le sommet, même en ayant le diabète! Devenir champion et souffrir du diabète de type 1 n’est pas incompatible… et la Junior Cup est l’occasion rêvée de rencontrer des joueurs de haut niveau qui te montreront la voie!

Nous espérons te voir bientôt !

Jusqu’à dix pour cent des femmes enceintes développent un diabète gravidique et la fréquence de l’affection ne fait qu’augmenter. De plus en plus de jeunes adultes étant atteints de diabète, la Diabetesliga (Ligue flamande du diabète, ndlt.), la fédération des gynécologues et celle des médecins-généralistes conseillent depuis l’an dernier de faire passer un screening à toutes les femmes enceintes pendant le premier trimestre de la grossesse, soit avant la treizième semaine, pour détecter les types de diabète existants. Les femmes atteintes de diabète et qui ne se font pas traiter contre la maladie en début de grossesse courent en effet le risque de donner naissance à un bébé présentant des malformations. Un service de gynécologie et d’accouchement sur cinq n’effectue cependant pas encore ce screening. Début 2014, BEDIP-N, une étude nationale visant à analyser le meilleur moyen de détection du diabète gravidique, a été lancée. Des centres tant universitaires que non-universitaires participent à cette étude : l’UZ Leuven, l’UZ Antwerpen, l’Imelda ziekenhuis de Bonheiden, l’OLV ziekenhuis d’Alost (campus Aalst et Asse) et la Clinique Saint-Jean de Bruxelles. L’UZ Leuven remplit ici la fonction de centre coordinateur. Plus d’infos sur le diabète gravidique et cette étude sur www.zoetzwanger.be

Ingrédients pour 4 personnes:

  • 400 g d’asperges nettoyées
  • 300 g de tagliatelles fraîches  
  • 25 g de beurre
  • 2 dl de crème de cuisson
  • 75 g de fromage parmesan râpé
  • 200 g de petites crevettes tigrées pelés et cuites
  • 1 cuillère à soupe de fenouil haché
  • du sel, du poivre et de la noix de muscade

Valeur nutritive par personne

  • Protéines 28g
  • Glucides 59g
  • Lipides 25g
  • Kcal 573

Préparation

Couper la partie inférieure des asperges. Cuire les asperges avec du sel dans de l’eau pendant 8 à 10 minutes jusqu’à ce qu’elles soient à point. Les faire égoutter. Les couper ensuite en biseau et faire des morceaux d’un cm. 

Cuire les tagliatelles (des tagliatelles fraîches ne doivent cuire que pendant une à deux minutes).

Préparer :

Faire fondre le beurre, mélanger avec les morceaux d’asperge, ajouter la crème de cuisson et chauffer le tout. Mélanger ensuite avec 50g de fromage râpé, du poivre et de la noix de muscade.

Mélanger les tagliatelles égouttées et les crevettes tigrées à la spatule et chauffer le tout.

Avant de servir, éparpiller le reste du fromage et le fenouil haché.

Conseils:

  1. Cette recette est également savoureuse accompagnée de riz pour risotto au lieu de pâtes.
    Pour cela, cuire 400 g de riz pour risotto dans 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et ajouter en plusieurs parties 1 l chaud de bouillon de poulet ou de légumes jusqu’à ce que le jus soit absorbé par le riz. Mélanger 1 dl de crème de cuisson et le reste des ingrédients avec le risotto.
  2. Ce plat peut également être servi en tant qu’entrée. Dans ce cas, servir une demie portion par personne.